La récidive
A l’époque où l’on opérait tous les patients porteurs de varices de la même façon : un stripping de la GVS de la malléole à l’aine, la récidive était quasiment obligatoire car ce traitement n’était, en réalité, nécessaire que chez 5% des malades. Aujourd’hui, l’utilisation de techniques modernes et surtout la réalisation d’une chirurgie « à la carte » parfaitement adaptée à la situation de chaque patient a fait drastiquement chuter le risque de récidive après chirurgie de varices. Aujourd’hui, on voit beaucoup plus de ré-évolutions de maladie variqueuse qui sont plus dues à l’évolution de la maladie elle-même que de récidives sur le territoire opéré.
La récidive est particulière car les veines à traiter ne correspondent pas à une anatomie « normale » mais une anatomie pathologique. On retrouve plusieurs entités qui se combinent souvent entre elle rendant le traitement complexe et les résultats moins bon que lors d’une chirurgie de 1ère intention. On peut retrouver une néovascularisation notamment au niveau inguinal ou poplité, un tronc veineux saphène laissé en place (résiduel), une recanalisation d’hématome, des perforantes etc…
L’anatomie de la récidive étant multiple, il faut souvent associer plusieurs techniques lors d’une seule intervention pour avoir un traitement optimal. On utilise le plus souvent des méthodes endoveineuses thermiques (radiofréquence ou laser) mais aussi l’échosclérose mousse et l’ablation thermique par vapeur d’eau et bien sûr toujours des phlébectomies.