Grande veine saphène - GVS
Introduction
Ce graphique montre la répartition du tableau hémodynamique présenté par les patients ainsi que l’âge moyen de survenu. On voit bien que pour la grande veine saphène, plus l’âge avance, plus le tableau hémodynamique est sévère. C’est à dire que plus on laisse évoluer une pathologie variqueuse, plus le tableau hémodynamique va se dégrader.
Tributaires
Cette patiente présente un tableau débutant où seule la tributaire variqueuse (la varice en noir) est refluante, le tronc de la GVS (en vert) reste continent. Seul des phlébectomies sont nécessaires devant ce tableau clinique.
Reflux tronculaire réversible
Ces patients présentent un reflux court de la GVS (en bleu) qui se draine dans une tributaire variqueuse (en noir). La portion distale de la GVS (en vert) reste parfaitement continente. Ce reflux est réversible lorsqu’on simule l’ablation de la tributaire variqueuse en la comprimant. Devant ce tableau hémodynamique, l’ablation du tronc de la GVS ne se justifie pas. En effet, la portion proximale (en bleu) va récupérer une continence normale lorsque la tributaire aura été enlevée. Le traitement de choix consiste donc à n’enlever que la tributaire variqueuse. C’est ce qu’on appelle le traitement ASVAL. (lien vers ASVAL)
Reflux tronculaire irréversible
Ces patients présentent un reflux court mais irréversible de la GVS (en noir entouré de rouge) qui se draine dans une tributaire variqueuse (en noir). La conservation du tronc de la GVS n’est plus possible, cependant son ablation doit être limitée à la portion incontinente. Il est inutile et délétère de réaliser une ablation complète du tronc de la GVS de la cheville jusqu’à l’aine. Ces patients ont bénéficié d’une ablation thermique par radiofréquence de la GVS au niveau de la cuisse (noir encadré de rouge) et des phlébectomies étagées sur les tributaires variqueuses (en noir).
Ces patients présentent un reflux court mais irréversible de la GVS (en noir entouré de rouge) qui se draine dans une tributaire variqueuse (en noir). La conservation du tronc de la GVS n’est plus possible, cependant son ablation doit être limitée à la portion incontinente. Il est inutile et délétère de réaliser une ablation complète du tronc de la GVS de la cheville jusqu’à l’aine. Ces patients ont bénéficié d’une ablation thermique par radiofréquence de la GVS au niveau de la cuisse (noir encadré de rouge) et des phlébectomies étagées sur les tributaires variqueuses (en noir).
Reflux ostial et tronculaire
Lorsque la pathologie évolue encore, le reflux de la GVS entraine un reflux de la jonction saphèno-fémorale (sa connexion avec la veine fémorale au niveau de l’aine), le reflux peut ensuite gagner toute la GVS de l’aine jusqu’à la malléole. Le traitement peut se faire par radiofréquence (en rouge), par encollage cyano-acrylate type VENASEAL (en bleu) voire par stripping si la veine est très superficielle. Plus le reflux descend bas vers la cheville, plus l’ablation du tronc de la GVS est susceptible d’entrainer des lésions du nerf saphène responsable de paresthésies (trouble de la sensibilité de la malléole).